Aujourd’hui, il est essentiel de protéger l’environnement, et l’une des façons d’y parvenir est d’adopter des systèmes de climatisation écologiques et des nouvelles normes de construction comme les toits verts. Ces derniers sont partiellement ou totalement recouverts d’éléments végétaux intégrés à la construction. En plus de constituer un micro-habitat, ils aident à prévenir les dommages aux bâtiments.
Structure d’un toit vert
Les toits verts sont composés de plusieurs couches :
- Végétation
- Substrat de croissance
- Tissu filtrant
- Système de drainage
- Barrière anti-racines
- Membrane imperméable
Types de toits verts
Extensifs :
- Nécessitent peu d’entretien.
- Visités uniquement pour des opérations de maintenance.
- Incluent de l’herbe, de la mousse et des fleurs.
- Le substrat de croissance est peu épais.
Intensifs :
- Exigent des systèmes d’irrigation et de fertilisation spécifiques.
- Comprennent, en plus de l’herbe et des fleurs, des arbustes et de petits arbres.
- Le substrat de croissance dépasse 15 cm d’épaisseur.
Régulation thermique avec les toits verts
Avec ce système alternatif de climatisation, la température intérieure n’est pas directement contrôlée. Cependant, la régulation thermique s’effectue de la manière suivante :
- Les plantes et l’eau absorbent les rayons du soleil, empêchant leur pénétration dans le bâtiment.
- Lorsque l’eau s’évapore, l’humidité reste à l’extérieur.
- La nuit, lorsque la température extérieure baisse, cette humidité se condense, formant de la rosée. En entrant en contact avec le toit, elle équilibre la température.
Avantages des toits verts
- Améliorent la qualité de l’air.
- Réduisent l’effet de serre.
- Favorisent la conservation de la biodiversité.
- Servent d’isolant thermique et acoustique.
- Peuvent produire des denrées alimentaires.
- Limitent les risques d’inondation.
Si 20 % des maisons dans le monde disposaient d’un toit vert, la pollution pourrait être presque totalement éliminée.